vendredi 5 février 2016

Mamallapuram, le 5 février



Dans la ville touristique, on pourrait être n’importe où dans un pays pauvre et touristique du Sud. Deux pas à l’extérieur, c’est l’Inde, ces beaux ruisseaux limpides et ses odeurs. Pour voir de belles choses il faut retourner plus de 1300 ans en arrière dans le royaume du roi Narasimha Varman 1er.

Sur une péninsule avançant dans la mer le Shore Temple résiste encore aux attaques des éléments. En plus des Nandis qui conservent leurs airs de vaches on peut voir des reliefs de Somaskanda, toute la sainte triballe Hindoue est réunie : Shiva, Parvati et leurs deux fils Ganesh et Skanda. 

 

On poursuit la visite en tuk-tuk, excellente idée par une autre journée écrasante. Il ne devait pas manquer de grosses roches au VIIe et tous les temples visités sont des sculptures dans la pierre, Le Panch Rathas (5 chariots de temple) est le site le plus élaboré même s’il ne fut jamais terminé.
En plus du gros éléphant, on remarque une durga à quatre bras, une statue de Harihara, un mélange de Vishnou et Shiva et celle du roi palava Narasimha. Facile l’hindouisme, l’islam avec un dieu et un prophète est vraiment le parent pauvre. De plus courts arrêts devant d’autres temples et des bas-reliefs sculptés dans un même bloc.

Personne ne peut déplacer cette roche

Pour les amateurs de sports, le Krishna Butter Ball attend toujours le géant qui le lancera plus loin, connaissant les maladresses de Françoise, je l’incite à ne pas y toucher.

Photos

1 commentaire:

Lise Do a dit…

L'Inde, vraiment, est un pays des plus insolites...où tout semble s'enchevêtrer sans ordre ni organisation précise autour des divinités anciennes de toutes sortes, de la vie poussiéreuse, colorée et souvent miséreuse du quotidien, avec ici et là une vague empreinte de l'Occident qui n'y a plus sa place? Dérangeant, déroutant, indeed. Et partout, partout, un peuple résilient, vibrant qui semble ancré dans ses coutumes et ses croyances salvatrices, à mille lieues du XXIe siècle? Stupéfiant.