Pour faire changement,
encore un temple, celui-là bâti par le roi chola Rajara II, (1146-1173). Une vache
sacrée nous accueille à l’entrée. Comme à cette époque ils n’avaient ni
tapisseries ni peintures, tous les plafonds et leurs bordures sont sculptés.
Comme la revue Playboy n’était pas publiée en Inde, ce temple, comme tous les
autres, rend hommage aux femmes de type page centrale. Une section du temple
est en rénovation, les échafaudages ont étés approuvés par la CSST.
On visite une fabrique
de saris en soi, mais même si la production est assistée par ordinateur la
confection des plus grands peut prendre plus de 20 jours. Preuve que
l’influence musulmane n’est jamais loin en Inde, tout est gratuit jusqu’à la
caisse.
On poursuit avec l’atelier
de bronze Shri Rajan Industries. www.rajanbronzearts.com.
Après une
démonstration des 16 étapes de la fabrication suivant la méthode traditionnelle
Chola, on passe aux deux dernières, à peine plus modernes: magasin et
négociations. Marc, svp, excuse Suzanne, si sa tablette était fonctionnelle
elle t’aurait appelé, mais elle remet sa cause entre les mains de Vishnu.
Pour le lunch on
invite Rahul à se joindre à nous au buffet du restaurant Annapooram à
Darasuram. Bon, aucun arrière-gout indien dans la majorité des plats.
En passant savez-vous
les deux différences entre un ordi et Ganesh ? Il n’y en a pas, les deux ont
besoin d’une souris pour fonctionner et sont essentiels pour toutes les étapes
de la vie.
Dernier arrêt, avant
de saluer Rahul qui nous quitte aujourd’hui, on va voir quelques crocodiles se
dorer au soleil sur la plage d’une petite rivière.
Même si les dieux
crocodiles sont réputés pouvoir régler tous les problèmes, financiers ou
matrimoniaux, on ne les approche pas d’assez près pour que la magie se fasse.
1 commentaire:
Ça y est, je vous pensais déjà au Sri Lanka, j'y cherchais Trichy! Basta ! Vous étiez encore en Inde et cette ville porte un nom pas mal plus long sur votre carte. Mais bon, avec le web, on en vient toujours à bout, s'pas ? Je me laissais emporter par l'ironie et l'humour des anecdotes de Richard, les belles couleurs et superbes sculptures (tout le travail dans ça, pas croyable !) de l'œil de Françoise, j'en oubliais qu'il y avait de l'eau à traverser pour s'y rendre. Prenez bien soin de vous, y'a pas que les caméras et les tablettes qui peuvent se briser. On ne peut pas se fier non plus à la magie des crocodiles....
Bonne route !
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