lundi 25 janvier 2016

Kumbakonam, le 25 janvier


Pour faire changement, encore un temple, celui-là bâti par le roi chola Rajara II, (1146-1173). Une vache sacrée nous accueille à l’entrée. Comme à cette époque ils n’avaient ni tapisseries ni peintures, tous les plafonds et leurs bordures sont sculptés. 



Comme la revue Playboy n’était pas publiée en Inde, ce temple, comme tous les autres, rend hommage aux femmes de type page centrale. Une section du temple est en rénovation, les échafaudages ont étés approuvés par la CSST.


On visite une fabrique de saris en soi, mais même si la production est assistée par ordinateur la confection des plus grands peut prendre plus de 20 jours. Preuve que l’influence musulmane n’est jamais loin en Inde, tout est gratuit jusqu’à la caisse.

On poursuit avec l’atelier de bronze Shri Rajan Industries. www.rajanbronzearts.com.


Après une démonstration des 16 étapes de la fabrication suivant la méthode traditionnelle Chola, on passe aux deux dernières, à peine plus modernes: magasin et négociations. Marc, svp, excuse Suzanne, si sa tablette était fonctionnelle elle t’aurait appelé, mais elle remet sa cause entre les mains de Vishnu.

Pour le lunch on invite Rahul à se joindre à nous au buffet du restaurant Annapooram à Darasuram. Bon, aucun arrière-gout indien dans la majorité des plats.


En passant savez-vous les deux différences entre un ordi et Ganesh ? Il n’y en a pas, les deux ont besoin d’une souris pour fonctionner et sont essentiels pour toutes les étapes de la vie.
Dernier arrêt, avant de saluer Rahul qui nous quitte aujourd’hui, on va voir quelques crocodiles se dorer au soleil sur la plage d’une petite rivière. 


Même si les dieux crocodiles sont réputés pouvoir régler tous les problèmes, financiers ou matrimoniaux, on ne les approche pas d’assez près pour que la magie se fasse.

1 commentaire:

Lise Do a dit…

Ça y est, je vous pensais déjà au Sri Lanka, j'y cherchais Trichy! Basta ! Vous étiez encore en Inde et cette ville porte un nom pas mal plus long sur votre carte. Mais bon, avec le web, on en vient toujours à bout, s'pas ? Je me laissais emporter par l'ironie et l'humour des anecdotes de Richard, les belles couleurs et superbes sculptures (tout le travail dans ça, pas croyable !) de l'œil de Françoise, j'en oubliais qu'il y avait de l'eau à traverser pour s'y rendre. Prenez bien soin de vous, y'a pas que les caméras et les tablettes qui peuvent se briser. On ne peut pas se fier non plus à la magie des crocodiles....
Bonne route !